“ ... Il n’y a eu en ce siècle qu’un seul différend de ce genre. Au lendemain de la révolution de 1830; les esprits étaient très excités. Allié de la Restauration; le clergé était tombé du pouvoir. L’opinion publique triomphante faisait sentir durement aux vaincus leur défaite. Le suffrage universel; il est vrai; n’existait pas; mais la force publique appartenait à la garde nationale ; rétablie dans les moindres communes; exerçant dans les provinces comme à Paris sa toute-puissance; ardemment dévouée au trône qu’elle venait d’élever; elle prétendait exercer le pouvoir direct. De là une pression populaire imposée d’accord avec les maires; sorte de tyrannie que les préfets n’avaient ni la puissance; ni parfois le désir de prévenir. Aux regrets mal dissimulés du clergé; aux actes d’opposition qui; en certains diocèses; étaient accomplis par la majorité des curés; répondaient les défiances de tous les représentants de l’opinion : le moindre incident; une protestation; un refus de prières; soulevaient des colères. A Paris; en 1831 et en 1832; un prêtre ne pouvait se montrer en soutane. Deux ans plus tard; les esprits étaient calmés; la paix était rétablie entre l’Église et l’État. Que s’était-il passé ? A l’aide de quelles lois; de quelles mesures; cet apaisement s’était-il produit ? Comment le gouvernement; sans réclamer de lois spéciales; sans recourir à un remède violent; avait-il su rétablir son autorité méconnue ?...â€
2016-09-11Original language:English 9.00 x .10 x 6.00l; .15 #File Name: 153754243540 pages
Review